• Drabbles !

    Coucou à tous !

    Cela fait longtemps que je n'avais pas posté mais je ne m'en sentais pas le courage, et de toute façon je sais que personne ne vient ! XD

    Laissez-moi tout d'abord rappeler la définition du "drabble" si vous ignorez ce que c'est. Un drabble est une histoire courte de 100 mots précisément. Le concept est simple et implique une écriture efficace pour faire vivre le texte. Bon j'avouerais que je triche un peu, certains drabbles ne feront peut-être pas 100 pile-poil.

    Pour l'instant il y a deux drabbles d'écrits, rien de joyeux je vous rassure et un double drabble. Je ne suis pas très douée pour l'écriture alors soyez pas trop indulgents :) ! Si vous pouviez me dire ce que vous en penser, je vous en serais gré.

    Je papote, je papote, je papote, et je suis sûre que vous aurez d'jà zappé ce passage; En tout cas c'est ce que je ferais ( en fait je parle en attendant que mon word s'ouvre pour que je puisse C/C mes drabbles sur cet article, intéressante, ma vie, non ?) Ah, au fait, je vous préviens j'suis dans ma période d'adolescente insatisfaite de sa vie ! J'écris au gré de mes humeurs et j'écris quand je suis lasse, ou que je suis triste...

    Bref assez de blablablabla. Passons aux drabbles !

     

    Elle aimait la nuit. Dans son entièreté. Elle en avait peur aussi. La nuit reflétait toutes ses craintes, mais la protégeait par son silence et l’anonymat qui planait lors de la tombée du soleil. Elle adorait le hululement de la chouette, le bruit des feuilles s’entrechoquant au grès des vents. La fraîcheur qui ressortait de chaque nuit. Dans le noir complet, personne ne pouvait la juger, la voir ou l’arrêter. Elle n’était qu’une ombre parmi tant d’autres. La nuit lui procurait une certaine quiétude, du crépuscule à l’aube, elle était en paix. Lorsque le soleil se levait, son cauchemar recommençait.

     

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    Le sang recouvrait ses mains. Il était partout. Il goutait invariablement, semblant ne jamais vouloir s’arrêter. L’eau coulait sur ses mains diluant le sang d’eau, mais il lui paraissait qu’il y en avait encore. Elle frottait avec un grattoir, mais le sang restait là, à la narguer. Il lui disait qu’elle avait perdu des êtres chers, perdu son innocence. Il lui disait, que c’était de sa faute, que c’était elle, la responsable de ce massacre. Car ce soir là, elle était présente. Et elle était devenue un assassin, une meurtrière. Alors elle devait exterminer ce sang pour le faire taire.

     

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    J’ai peur, de tout. Peur de me réveiller un jour et de voir que j’ai loupé ma vie, peur de voir que je ne suis pas celle que je crois. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir. J’ai peur d’être une lâche, mais j’ai peur de tout. Tout le temps. Bien sûr j’ai quelques instants de sérénité, mais j’ai peur d’y prendre gout et de les perdre par la suite. Car toute chose a une fin, souvent bien trop tôt. J’ai peur de moi, de ma famille, de mes amis, des gens. Peur qu’ils me lâchent, qu’ils m’excluent j’ai peur d’être seule. Mais j’ai encore plus peur de savoir que j’aime la solitude.

     

    J’aimerais avancer tel un conquérant, n’avoir peur de rien comme dans les livres. J’aimerais être intelligente tel Einstein, de ne plus avoir peur de l’ignorance. J’aimerais avoir un monde dans lequel me réfugier tel un écrivain, et de ne plus avoir peur de l’emprise du monde sur moi. J’aimerais avoir des gens sur qui compter tel qu’un héros dans une série TV, de ne plus avoir peur de compter sur des gens. En fait, j’aimerais ne pas être moi et de n’avoir plus peur de ce que je suis. Mais je suis moi, et j’ai peur.  

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    L’envie me manque. Je n’ai plus goût pour rien, je n’aspire qu’à me reposer. Mais je ne peux pas, ma fierté me l’interdit. Je me moque souvent des gens qui ont une fierté disproportionnée, pourtant, la mienne m’empêche de faire beaucoup de chose, elle a une forte emprise sur moi. J’en fait peut-être tout un plat, mais ce que je déteste le plus chez les autres, je le retrouve chez moi. Quelle doucereuse ironie. Si je disparaissais le monde ne s’arrêterait pas, cela m’étonnerait même qu’il ait une moindre réaction. Mais ma fierté me coupe tout espoir de disparaître. Désolant.

     

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    Je n’ai jamais été une personne très affective. Cela vient peut-être d mon enfance, où je ne me souviens pas d’un moment où m’a mère m’eut pris dans ses bras. D’ailleurs, le seul moment de tendresse dont je me souviens, c’était un été, ou m’endormant, j’avais repoussé la couverture. Elle était venue, avait éteint la télévision, fait un bisou à l’occupante du lit du bas, puis m’avait recouverte tendrement avec la couette. Je pense que c’est à partir de ce moment là en particulier où j’ai essayé de la rendre fière, pour qu’elle me couvre de marques d’affections. Douce chimère.

     

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    Voilou, vous en pensez quoi ? *tête innocente*

     

     


  • Commentaires

    1
    Ash_Seven
    Lundi 7 Novembre 2011 à 19:18

    I LOVE IT. <3
    Bravo, Miss :P

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